Translate

lundi 29 août 2011

Paris Brest Paris 2011

2è partie...

Mardi 23 Août

J'avais demandé à ce qu'on me réveille à 5h30 au dortoir de Brest, mais il est 5h00 quand je me réveille. Mika est parti à 4h00, il doit déjà être dans le Roc Trévezel. Je pars tranquillement à 5h30, et je retrouve un petit groupe pour ces premiers km. Il doit être 6h00, et ça sent bon le pain frais et les croissants, je m'arrête acheter des croissants dans une boulangerie. Je repars en mangeant mes croissants tout en roulant. Je monte maintenant le roc Trévezel et je vois une multitude de cyclos qui roulent vers Brest. Je croise Lymasse, Carenca, Bandicoot et Schuss, je suis content de voir que tout le monde est encore sur la route. J'arrive en haut du roc Trévezel et j'entame la longue descente. Plus loin je vois Gruig qui roule vers Brest et qui est parti de Guyancourt lundi matin, il semble bien rouler. Je roule plutôt bien ce matin, et je ne ressens aucune trace du trajet aller. J'arrive à Carhaix - C7 (km 703) à 9h26. Je pointe mon carnet de route et en repartant je croise Marcel qui est en direction de Brest. Il me dit qu'il a eu beaucoup de pluie et d'orages. Je fais le plein des bidons et je reprends la route. 20 km après Carhaix, je sens que ça ne va pas trop bien sur le vélo, une soudure sur un hauban à côté de ma cuisse droite vient de casser. Je peux rouler, mais ça m'inquiète un peu. Un Danois m'accompagne dans ma galère. Nous arrivons à St Nicolas du Pelem où je demande s'il y a de quoi souder au point accueil, on me dit que non mais qu'il y a un garage à Corlay, 7 km plus loin où je peux sans doute faire réparer. Le Danois qui m'a attendu et qui n'a rien compris à la conversation voit mon grand sourire et comprend que je vais pouvoir réparer, il sourit à son tour. Il me dit : "lucky man" et on rigole. Nous arrivons à Corlay et on trouve le garage, je remercie le Danois qui poursuit sa route, je ne le reverrai plus.
30 mn plus tard la soudure est faite, je remercie le soudeur et je reprends la route. Le moral est au beau fixe et le beau est maintenant stable quand je pousse sur les pédales. Hormis le petit plateau qui ne passe plus à cause du câble qui a du se détendre, tout va bien. Je passe quelques bosses en remontant des cyclos puis j'arrive à Loudéac - C8 (km 782) à 13h26. Tout va bien côté vélo, physique et mental. Je passe au campement AFB pour dire bonjour et je vois Serge qui est là, il m'annonce son abandon, je suis surpris et triste pour lui. Je repars après 10 mn d'arrêt. Cette portion qui arrive est plus roulante, je vais pouvoir accélérer un peu. Je retrouve l'allemand avec son vélomobile Milan blanc que j'avais laissé la veille au soir à Brest, nous roulons ensemble pendant de longs km, tantôt lui devant, tantôt moi. Quand une côte plus longue pointe son nez, je reprends un peu d'avance. Nous allons jouer au chat et à la souris toute l'après-midi et comme on ne peut pas discuter (il ne parle pas anglais et je ne parle pas allemand), on se comprend avec des regards et des gestes. Nous arrivons à Tinténiac - C9 (km 867) à 16H40, nous pointons ensemble et des autochtones regardent l'intérieur de son Milan. Le ciel est maintenant bien noir mais le vent que nous avons dans le dos pousse les nuages et il ne pleut toujours pas. Ca avance toujours bien, mais en fin d'après-midi, les gouttes commencent à tomber, puis c'est une bonne douche. Je m'arrête sous un arbre pour enfiler mon vêtement de protection pluie, je repars et 3 km plus loin, la douche est terminée, la route est même sèche par endroit.
Je retrouve de nouveau mon allemand et nous continuons notre petit jeu dans cette partie bien roulante jusqu'à Fougères - C10 (km 921) où j'arrive à 18h56. Je profite de l'heure pour passer au self du contrôle, je mange avant la nuit. Un bon repas, salade de riz en entrée et poulet/frites, me voilà bien remplit pour la suite du parcours. Je repars vers 19h45 et je suis vraiment bien, cet arrêt m'a permis de me remplir le ventre et de reposer les jambes. A Gorron, le vélo a de nouveau un problème, la soudure vient de casser de nouveau....pas de panique.....dans 50 km c'est le contrôle de Villaines-la-Juhel et je vais bien trouver une solution. Je fais ces 50 km à un bon rythme car le relief n'est pas très marqué et je peux pousser un peu sur les pédales. J'arrive enfin à Villaines-la-Juhel - C11 (km 1009) à23h20, je pointe mon carnet de route, m'achète des victuailles pour la nuit et en repartant, je m'arrête voir le mécano, il aura sans doute une idée. N'ayant pas de quoi souder, il me fixe un collier large qui prend les 2 haubans, ça ne bouge plus et je peux continuer mon aventure après l'avoir remercié.
Cette réparation de fortune vient au bon moment, nous arrivons dans le Perche, là où la pétanque est inconnue. Effectivement, il n'y a pas un seul endroit de plat dans le perche et il va falloir appuyer plus fort sur les pédales. Après une longue remontée du Perche, j'arrive enfin à Mortagne au Perche - C12 (km 1090) à 3h20. Le point de contrôle est vraiment sympa, il y fait bien chaud et des cyclos dorment dans la grande salle. Je reste au bar pour prendre un grand bol de café. Je reste 20 bonnes minutes et je discute avec un gars de l'organisation qui me dit qu'il n'y a que 500 cyclos environ qui sont passés à Mortagne. Je suis donc très en avance sur mes prévisions. Ma formule qui est de rouler au train et réduire les arrêts aux contrôles fonctionne bien, puisque le physique suit et que j'ai pris beaucoup d'avance sur mes prévisions. Il me reste 32H pour faire les 140 derniers km. Tant que j'y suis, autant essayer de faire un bon temps. Je reprends la route. Quelques bosses encore à avaler et on descend sur un plateau. Je dépasse une dizaine de cyclos qui ne tardent pas à me retrouver sur le plat un peu plus loin. Nous sommes 9, il y a un Slovène, un américain, 2 canadiens et 4 autres non identifiés.
Le rythme est très soutenu, je suis dans l'aspiration à l'arrière du groupe et le compteur oscille entre 45 et 50 km/h sur le plat. Je dois lever le pied, ça va beaucoup trop vite pour moi. Le jour pointe son nez quand j'arrive à Dreux - C13 (km 1165) à 6h41. En arrivant au point de contrôle, j'ai du mal à descendre du vélo, cette course poursuite après plus de 1100 km dans les jambes m'a vraiment fait mal aux jambes. Je pointe mon carnet, je mange un peu et je repars après 20 mn d'arrêt. La reprise est difficile, j'ai très mal au tendon d'Achille de la jambe droite. Après quelques km, ça va un peu mieux et le rythme s'accélère un peu. Les km défilent finalement assez vite, la dernière côte du côté d'Elancourt, je profite de regarder les belles demeurent ainsi que les chevaux qui courent dans les prés. Je suis félicité par des cyclos qui font leur petit tour, ça sent la fin. J'arrive maintenant dans Guyancourt, il est relativement tôt ce mercredi matin, je me tape la série de feux tricolores avant l'arrivée, puis j'arrive aux rond point devant le gymnase des droits de l'homme en compagnie d'un cyclo Allemand. Je passe la fameuse planche, je me rends compte que c'est"déjà" terminé. Je range mon vélo et je vais faire pointer. Mika est là, il est arrivé il y a 50 mn.

Bilan : Brest-Paris

610 kms en 28h20, physique Ok sauf tendon d'Achille jambe droite, cheville gonflée, le vélo a tenu jusqu'au bout et il a mérité de se reposer un peu.

Vidéo : Brest-Paris




dimanche 28 août 2011

Paris Brest Paris 2011
















1ère Partie...

Le grand moment est enfin arrivé !

Samedi 20 Août

Les affaires sont prêtes ainsi que le vélo. Je prends la route direction de Guyancourt. J'arrive sur place vers 12h30, il y a déjà du monde, mais je trouve facilement de la place pour me garer. Je vois Lymasse, Rayspeed et Gruig, ils viennent du contrôle vélo et je vais en faire de même. Le contrôle du vélo est rapide ainsi que le retrait du dossier. Je file maintenant vers la base de loisir pour y installer ma tente, puis je retourne au Gymnase des droits de l'homme pour y faire des photos avec tous les vélo couchés. J'y retrouve des têtes connues.

Les heures défilent, il est 19h00 environ, je dois retourner au camping. Je prends la route que j'ai pris en voiture car je n'ai pas trouvé la piste cyclable qui rejoint le camping, c'est une 2x2 voies et ça circule pas mal. Je fais très attention en regardant souvent dans mon rétro, quand tout à coup, je vois juste devant ma roue une protubérance en ciment que je ne peux éviter.
Je décolle les 2 roues, mais je ne tombe pas. Le choc a été violent, ma roue est très voilée, la jante abîmée et un rayon est cassé. Je rentre au camping comme je peux et je tente de réparer, en vain. Il est tard, dimanche tout sera fermé, je dois rentrer à Lyon pour y prendre ma roue de secours. Je pars à 20h45 et j'arrive à 1h00 à Lyon, le temps de faire un peu de mécanique, de manger, prendre une douche, je suis au lit à 2h00.


Dimanche 21 Août :

7h00 : je suis debout, je rassemble mes affaires et je repars pour Guyancourt où j'arrive à 11h45. Je suis un peu fatigué, mais content d'être tout de même prêt pour le départ.

16h00 : nous nous engageons, tous les vélos spéciaux, dans la voie d'accès au départ. Il fait chaud, et nous attendons une grande partie du temps à l'ombre, il doit faire environ 28°c.

17H30 : C'est parti, dans un concert de Klaxons, nous nous élançons pour 1230 km, il y a du monde partout et c'est assez plaisant d'être sur le vélo.

Après quelques km, on commence à y voir plus clair, malgré la fatigue de mon trajet en voiture, ça va plutôt bien pour moi et j'avance assez vite. Je me retrouve un moment avec Transat. J'arrive à Mortagne au Perche (Km 140) assez rapidement, un peu moins de 30 de moy, puis après avoir roulé pas mal de temps avec des américains , j'arrive à Villaines-la-Juhel - C1 (Km 221) à 2h04. Je fais contrôler ma roue motrice au mécano car depuis quasiment le début elle fait un bruit bizarre. C'est en fait un léger voile du à un rayon complètement détendu. Après pointage de mon carnet de route, je repars.
La prochaine étape qui nous amène à Fougères C2 (Km 310) est sans difficultés, je roule toute la nuit avec des vélos couchés de tous pays, j'avance sans forcer, je sais que la route est encore très longue. 10 km avant d'arriver à Fougères, j'ai vraiment du mal, j'ai très envie de dormir mais ce 2è contrôle n'est pas loin. J'y arrive à 6h27, je pointe mon carnet de route, et je vais au self pour prendre un petit déjeuner où j'avale deux grands bols de café et des croissants. Finalement, l'envie de dormir est partie, je reprends la route pour la prochaine étape longue de 54 km. Et ça roule plutôt bien, jusque là le Perche nous offrait ces collines parfois raides, mais maintenant la route s'aplanit et la vitesse de croisière augmente, nous rattrapons d'ailleurs beaucoup de vélos. Les officiels à moto restent un bon moment derrière nous, sans doute pour nous protéger mais aussi pour nous surveiller et nous mettre des heures de pénalités si nous venions à faire une faute. Tinteniac C3 (km 364) est en vue, j'y arrive à 9h07 et ça va plutôt pas mal. J'ai opté pour passer le moins de temps possible dans les contrôles et rouler régulièrement sans trop forcer. Je repars donc 10 à 15 min après avoir fait pointer mon carnet de route. L'étape suivante est encore plus rapide, elle fait 85 km, mais c'est pas très vallonné. Le temps reste beau mais plus on avance moins la chaleur est prenante. Il faut dire qu'il faisait 38°c à Lyon le samedi quand je suis rentré pour ma roue. J'arrive à Loudéac C3 ( km 449 ) à 12h56, je pointe mon carnet de route et je vais au campement AFB qui est juste à côté, Seb arrive 20 min après moi. Je dis juste bonjour et je repars, j'avance bien c'est pas le moment d'enrayer la mécanique.
Nous retrouvons un peu de relief et passons à Saint-Nicolas-du-Pelem (km 493) qui est un point d'accueil de la randonnée, il y a du monde et ça semble être la fête. Je continue ma route en compagnie de 2 VD, une italienne et un italien. L'italienne passe toutes les côtes en tête et j'ai du mal à suivre, elle appuie vraiment fort sur les pédales. Un peu avant Carhaix, je retrouve MikaBZH, peu de temps avant, c'est Eric son papa qui m'a dit que Mika était pas loin devant et effectivement j'arrive assez rapidement sur lui puis je fini par le lâcher peu avant Carhaix-Plouguer C5 (km 525) où je pointe à 16h36. Je suis fatigué, et j'avais programmé de dormir ici. Mais pour moi, ça a été encore mieux que prévu et il est vraiment trop tôt pour se coucher. J'opte pour rejoindre Brest sans dormir. Je vois Mika qui mange à la sortie du point de contrôle, il me dit d'y aller, et qu'au pire on se retrouvera à Brest. Je repars et ça va toujours aussi bien. Cette dernière étape avant Brest fait 93 km et nous devons passer le Roc Trévezel. Au bas du Roc Trévezel, je retrouve Jeff en vélo droit, avec qui j'ai fait le BRM 600 de Gap, il me dit qu'il a mal partout et qu'en me voyant avec le sourire, il ne va plus tarder à passer au vélo couché. La montée de ce roc est longue, 10 ou 15 km, j'arrive enfin au sommet, il tombe quelques gouttes, on se rapproche de la côte. Dans la descente, je vois Jéjon qui est déjà sur le retour, il est parti pour faire un bon temps et semble en grande forme. Je fais les derniers km avec un allemand en vélomobile MILAN. Dans la dernière descente nous apercevons le pont sur lequel nous arrivons vite, ça y est j'y suis, je traverse le pont à 10 ou 15 km/h pour profiter de cet instant, tout comme des Suédois qui prennent des photos. Reste que quelques km avant d'arriver au point de contrôle de Brest C6 (km 618) où j'arrive à 20h47. Je mange au self, il n'y a pas encore grand monde, Mika arrive puis vers 22h00, nous allons au dortoir pour une bonne nuit de récupération. Mika demande à être réveillé à 3h00 et moi à 5h30.

Bilan : Paris-Brest

618 kms en 27h15 arrêts compris, environ 5000m de D+, météo bonne, peu d'ennuis mécaniques, pas d'ennui physique.

Vidéo : Paris - Brest

mercredi 3 août 2011

Grenoble-Galibier

Mardi 2 Août, il fait grand beau.

J'arrive par le train à Grenoble où je retrouve Alex, Marcel et Nicolas, nous partons vers un haut sommet. Alex nous accompagnera jusqu'à Pont de Claix, puis nous continuons à 3 vers ce sommet. De Grenoble à Bourg d'oisans, c'est un long faux plat montant avec quelques passages plus difficiles. Puis quelques kms après Bourg d'oisans, c'est le début du col du Lautaret, j'ai un peu de mal à suivre au début, il me faut trouver mon rythme. Après 2 ou 3 kms, ça va mieux et la montée est encore très longue.

Nous retrouvons Marcel, parti devant, au lac du Chambon, les paysages commencent à devenir superbes. Nous passons les tunnels, ça fait du bien car il y fait frais, c'est plutôt agréable car on monte en plein soleil. Nous arrivons à La Grave (1500 m), le glacier de la meije devant nous est magnifique.
Nous continuons en 3 groupes de 1. Marcel toujours devant et Nicolas ferme la marche, de mon côté, je monte tranquillement sans trop forcer, pas envie de me faire mal à 3 semaines de PBP. J'arrive enfin au col du Lautaret, Marcel mange un bout. Je fais le plein d'eau et je repars pour les 8 derniers kms, ceux du col du Galibier. Ca monte en lacets, dans un sens j'ai vraiment chaud puisqu'on a le vent dans le dos, dans l'autre sens, la petite brise m'encourage à prendre le lacet suivant. Je monte finalement assez bien. Je vois enfin le sommet, j'entends les vaches qui broutent l'herbe de ces vertes prairies, c'est franchement splendide et même si c'est pas facile, je suis content d'être là. En montant, j'ai le temps de lire les noms des coureurs du tour de france fraichement passé, on voit même un virage avec que des drapeaux hollandais peints sur la route.

Me voilà à 150m du tunnel et on pend la route sur la droite, ça monte à 11% et le rythme va encore baisser un peu, je suis maintenant entre 8 et 10 km/h maxi, au dernier virage je pose pied à terre, comme d'habitude j'ai les pieds qui chauffent et ça en devenait douloureux. Après 30 secondes, je repars et j'en termine avec ce Galibier, altitude 2645 m. Marcel arrive quasi en même temps que moi, mais il est parti bien après moi du col du Lautaret. Nicolas monte à son rythme et Marcel et moi, observons sa montée sur les 2 derniers kms. Nous sommes réunis au sommet. Après un peu de repos en haut et beaucoup de contemplation, nous nous lançons dans la descente folle, 97 kms de descente, c'est vraiment extra, et puis on l'a bien mérité. Du haut du Galibier jusqu'à Bourg d'oisans, ça ira très vite, avec une pointe maxi à 78 km/h pour moi, trop facile de doubler tout le monde y compris les voitures. Ensuite de Bourg d'Oisans à Grenoble, ce sera vent dans le nez, mais ça avance tout de même, puisque le compteur indique souvent 50 km/H.

Arrivés à Grenoble, Marcel nous guide jusqu'à la gare où je reprends le train pour Lyon.










Superbe journée, 194 kms, temps magnifique, bon petit groupe pour cette sortie montagnarde.



Mes photos sur le lien ci-dessous :

Galibier

mardi 7 juin 2011

Paris Brest Paris 2011


Depuis 2 jours, j'ai terminé les 4 BRM de 200, 300, 400 et 600 Kms, maintenant je veux tourner la page et me consacrer à la préparation du fameux PBP 2011 tant attendu.
Je vais maintenant devoir m'inscrire et donc confirmer ma pré-inscription. Après réflexion suite au 600 de Gap, j'ai décidé de continuer cette aventure. J'attends cela depuis 4 ans, et maintenant si proche de Paris, je suis plus que motivé, d'abord pour moi mais aussi pour tous ceux qui ne pourront y participer pour diverses raisons.
J'ai vraiment hâte de me retrouver au départ et de rouler avec tous ces vélos venus de tous les continents.

lundi 6 juin 2011

BRM 600 - GAP

C'est le dernier brevet à valider avant de pouvoir prétendre à participer au PBP 2011.

J'ai longtemps hésité quant au choix du BRM 600, mais ce sera Gap. J'ai choisi ce 600 grâce ou à cause de sa difficulté. Je veux savoir si j'ai la capacité de terminer un 600 difficile dans le temps imparti, et si ce n'était pas le cas, laisser ma place au PBP à quelqu'un d'autre.

Vendredi 3 juin:

Je prends la route pour rejoindre Gap, je m'installe à l'hôtel. Je retrouve Laurent, puis Marcel et Zvonimir. Nous mangeons le soir tous ensemble, en compagnie de 2 grenoblois qui feront ce 600 en VD.

Samedi 4 juin:

Malgré des voisins italiens bruyants durant la nuit, j'ai plutôt bien dormi. Nous nous rendons au départ au gymnase Lafaille de Gap.
Nous nous préparons et prenons nos cartes de pointages. Laurent est content, il a le carton numéro 1. Pour déconner, je lui dis : "1er à arriver ou à abandonner ?".
6H00, c'est parti, et ça commence dans le dur puisque ça monte directement. Je monte tranquille sans forcer, Laurent et Marcel sont un peu devant et Zvo un peu derrière. Nous passons Veynes, ça roule bien pour le moment et le soleil nous accompagne. Au km 50 nous sommes en haut du col de Cabre (1180 m), à mon grand étonnement, je suis monté assez facilement et sans forcer. On attaque la descente, c'est du pur plaisir, la route est sèche et les paysages toujours magnifiques. En bas du col, je suis seul et sur le plateau je retrouve 2 VD. Je vois dans le rétro 1 VC qui arrive comme un bolide, c'est Marcel. Rapidement un groupe qui roule fort arrive, la vitesse de croisière est entre 40 et 45 km/h. Nous rattrapons JPBattu et un autre VD. Nous arriverons tous ensemble à Die à 9H18 (Km 94).
Après quasi 40 mn de pause, nous repartons. Rapidement je prends de l'avance, pourtant je n'ai pas l'impression de forcer, mais le TD tourne comme une horloge suisse. Je passe Crest et je me dirige vers Montélimar. Peu avant Puy saint Martin, coup de téléphone de Marcel. Laurent a des ennuis de mécanique. Un câble de dérailleur cassé, Marcel me dit qu'ils vont aller jusqu'à Montélimar et me dit de continuer à rouler. J'arrive à Montélimar à 12H00 (Km 169). La traversée est pénible, il y a beaucoup de monde. Je vois JPBattu à une boulangerie. Je m'arrête. Deux éclairs au café et un soda bien frais plus tard, nous reprenons la route tous les 2 alors que Jeff vient juste de passer. Je perds JPBattu dès la sortie de Montélimar puis je rejoins Jeff juste après Châteauneuf du rhône en traversant le rhône.
Nous passons Viviers et je perds également Jeff. Je me dis que j'ai vraiment une grande forme car les jambes tournent toutes seules. Je continue ma route, il fait soleil et la T°c est maintenant bien chaude. Je pointe à Bourg saint Andéol (Km 194), je retrouve le groupe du matin avec qui nous avons roulé avec Marcel peu avant Die.
Nous attaquons la montée vers le plateau ardéchois, il fait une chaleur terrible dans cette montée, je suis le groupe un moment, mais je dois renoncer, ils vont trop vite pour moi. J'arrive en haut de la bosse où je prends 5 minutes de pause. Le ciel devient nuageux tout à coup. Je m'offre une belle descente vers Vallon Pont d'Arc, belle route, des virages, pas trop de monde, de bonnes jambes, tout va bien. Je passe Vallon pont d'Arc et j'attaque en direction d'Ales. La pluie s'invite, du moins les 1ères gouttes. Du côté de Jallés, je trouve un abri où un cyclo s'est réfugié, on discute un peu en attendant que sa femme vienne le chercher, pourtant il me dit habiter un village pas trop loin. Quand sa femme arrive, elle me demande s'il faut m'emmener aussi : "non, j'ai pas le droit", son mari lui dit que je suis sur un BRM et que je n'ai pas le droit à une assistance. 40 min plus tard, la pluie devient moins forte, je reprends la route, j'arrive à Ales (Km 280), je retrouve cet homme avec la chasuble rose, il vient de pointer au McDO. J'en profite pour faire de même et me restaurer un peu : "humm, c'est pas bon, mais quand on a faim". Alors que je mange, coup de tél de Marcel, il est avec Zvo et sont à l'entrée d'Ales, ils me rejoignent au McDO.
Nous repartons, rapidement je prends de l'avance, je ne comprends pas, j'ai vraiment de très bonnes jambes et un très bon vélo, car j'ai vraiment pas l'impression de forcer, ça avance tout seul. Je suis maintenant dans cette partie vallonnée du coté d'Uzes, j'avais repéré cette partie mais j'avais sous estimé la difficulté. C'est plus difficile que ce que je n'avais imaginé. Marcel me dira la même chose. J'arrive maintenant à Tarascon, il est 21H00 (Km 354). Je retrouve le randonneur à la chasuble rose. Nous prenons des sodas frais à une machine et appelons nos compagnes. Nous repartons ensemble. Il me demande si on peut rouler ensemble. Je lui dis que normalement je dois dormir ici mais que je dois trouver l'auberge réservée pour prévenir les amis en VC. A un rond point je tourne à gauche, lui continu. Je retrouve Marcel et Zvo devant l'auberge, je leur dis que la fatigue n'est pas encore là, je préfère avancer cette nuit qui était annoncée sèche et que dimanche il y aura beaucoup de pluies.
Je repars, je passe St Rémy de Provence, je retrouve le couple en VD, ils s'arrêtent prendre un café, je poursuis et je retrouve de nouveau le VD à la chasuble rose. On roule un moment ensemble, nous prenons des relais chacun notre tour, il semble content de me retrouver, il me dit qu'il roule plus vite depuis que je l'ai rejoint. Nous passons Cavaillon (Km 388) où la route est jonchée de feuilles et petits cailloux, un très gros orage est passé il y a peu de temps, d'ailleurs de la vapeur s'échappe de la route. Peu de temps après la sortie de Cavaillon, vers Robion je pense, la route s'élève un peu et je peux pas suivre mon compagnon de route, je le laisse filer. Je ne le reverrai plus et pour cause, il se fera fauché environ 15 kms plus loin par un chauffard et décédera. Je n'ai appris tout ça qu'à l'arrivée du BRM, j'en suis vraiment tout retourné, la vie bascule vraiment vite.
Je passe Apt (Km 419), je suis seul et les éclairs fusent au loin, ça sent la 2è rincée de ce BRM. 10 kms avant Céreste, je suis rejoins par Jeff, il s'est accordé 40 min de sommeil et m'a vu passé alors il a repris la route pour rouler avec moi. Jeff me demande si j'ai encore de quoi boire, je lui dis que non, j'ai plus grand chose. Il me dit alors qu'un de ses copains a déposé 2 packs d'eau sous le 1er lampadaire à l'entrée de Céreste, ça c'est une bonne idée et une bonne nouvelle. J'arrive à Cereste, Jeff est toujours là comme il me l'avait promis. Nous refaisons le plein d'eau et Jeff me passe du Voltarene en pommade car j'ai mal sur le côté droit du genou droit. Un grand merci pour ça, car la douleur est passée. J'arrive à Mané, une bonne côte constitue ce village, en sortant du village et donc en haut de la côté la pluie commence à s'intensifier, l'orage est juste devant. Ca éclair dans tous les sens. Je suis bien mouillé mais je veux arriver au prochain pointage qui n'est qu'à 5 kms. A 3H55, j'arrive à Forcalquier, je retire de l'argent pour preuve de pointage et là c'est le déluge, l'orage passe vraiment au dessus de ma tête. J'attends que ça passe, mais ça ne passe pas. Je compte les minutes, puis les heures en regardant le clocher de l'église qui est juste devant moi. Je suis frigorifié. Je peux enfin repartir à 6H40, la pluie est moins forte. Je descends vers la Brillane (Km 472), où la route est couverte par endroit de coulées de boue.
J'ai bien fait de repartir, j'ai maintenant assez chaud pour ne plus pester. Direction Digne les bains. La route s'élève tranquillement et il ne pleut plus, juste quelques gouttes. Mais en montant vers Digne, le ciel se charge de nouveau. Grosse pluie en arrivant à Digne (Km 514), je vois 4 voitures neuves chez un concessionnaire abritées par une espèce de "barnum", je dois bien trouver une place là-dessous pour moi. Je profite de cette pause pour manger un peu, boire et éponger un peu mes affaires.
En sortant de Digne, je retrouve JPBattu, la route s'élève à partir d'ici, JP mouline mais j'arrive à suivre. Il fait signe pour s'arrêter sur le bas côté. Je continue, je sais qu'il va me rattraper. Les Kms défilent, mais toujours pas de JP dans le rétro, c'est tout de même bizarre. Je passe le col du Labouret ( 1240 m), non sans mal car les 2 derniers kms sont vraiment difficiles (8%), surtout après plus de 520 kms. Une petite descente de 3 kms, avant de monter de nouveau au col de Maure (1346 m). Dans la descente qui suivra je suis tout grelotant, je suis trempé et il fait froid, d'ailleurs on voit la neige encore présente ou fraichement tombée sur les pics aux alentours (vers 1800 m environ). J'arrive à Seyne pour le dernier pointage à 13H15. Je commande un chocolat chaud et un sandwich. Le patron du bar me propose de me donner un t-shirt sec pour me réchauffer et finir le brevet. Je refuse car de tout façon, ce t-shirt serait trempé au bout de 5 min. Je descends les gorges de la blanche, l'endroit qui sépare les Alpes de Haute Provence et les Hautes Alpes, c'est vraiment magnifique, mais comme me l'avait indiqué le patron du bar à Seyne, la route est dégradée et il y a eu pas mal de chutes de pierres à cause des pluies. J'arrive à Espinasses au bord du lac de Serre Ponçon, il fait plus chaud et le soleil revient comme pour m'encourager à terminer ce BRM. Ca descend jusqu'au croisement de la D900B/D942, puis on retrouve une montée pour retourner sur Gap où j'arrive à 14H50.
On m'annonce le décès d'un participant, je comprendrais plus tard que c'est le participant à la chasuble rose avec qui j'étais à cavaillon. Tragique fin de BRM. J'apprends aussi que Laurent à abandonné.

BRM 600 : 601 kms en 32H50 (dont 25H07 roulé), beau temps puis temps pourri, T°c entre 7°c et 30°c.


Parcours cycliste 1005095 - powered by Bikemap







lundi 23 mai 2011

24 H INSA

Après un peu de récup et une bonne douche. ( je suis moins bronzé qu'à 14H et l'eau était sale ! )

Donc 610 km à 33 de moy, ( c'est tout plat ). Durant les 1ères heures, j'ai roulé derrière les pelotons de VD en équipes, facile de suivre, juste un endroit après un virage sur la gauche où il fallait relancer. Je suis à 36,7 de moy, c'est vraiment trop rapide d'autant plus que le soleil et la chaleur m'ont un peu entamé. Vers 21H, j'arrive à manger un bon gros sandwich qui me fait du bien. Durant la nuit vers 3H30, je fais une pause qui se prolonge et je suis pris de spasmes à cause du froid, je me pose dans ma voiture et me réveille un peu avant 6H quand le jour pointe son nez. Mon objectif de 600 kms semble difficile à atteindre, surtout que j'ai eu mal au genou au début de la nuit. La matinée sera plus difficile, fatigue, chaleur qui revient, je commence à ressembler à un zombi. Sur les 2 dernières heures, ça va mieux et j'arrive à 14H avec 602 km au compteur, validés en 610 au chrono officiel.

De retour chez moi, M retrouve ses affaires, et moi je file me faire vomir, qqchose ( bananes ? ) n'est pas passé, ça ira mieux après une bonne douche.

Bravo à toutes et tous pour ces 24H INSA sous la chaleur.

Résultat : 1er hors catégorie solo avec 610 kms, 2è au scratch solo.

lundi 9 mai 2011

BRM 400 - Beaurepaire

Samedi 7 mai 2011, jour du 400 kms de Beaurepaire, il fait beau mais le vent du sud souffle très fort. Rafales de 75/80 km/h annoncées sur Lyon.

J'arrive à Beaurepaire vers 15H00 et je vois déjà des participants qui prennent la route alors que le départ est prévu à 16H.

Je vais m'inscrire et Bandicoot me retrouve dans la salle d'inscription où l'ambiance est toujours aussi bonne.
A 15H30, nous retrouvons Pierre venu de Grenoble, il part s'inscrire, termine ses préparatifs et nous décidons de prendre la route à 15H40.
Nous partons à 3 tranquillement, et juste après la 1ère montée, un groupe d'une dizaine de VD arrive sur nous. Nous avons le vent dans le dos et le rythme s'accélère. Pierre passe devant, je reste derrière un moment puis je rejoins Pierre et Bandicoot qui sont partis devant. On fait le yoyo avec le groupe de VD mais le terrain est favorable aux VC. Je reste un moment devant le groupe, on retrouve un petit groupe et là c'est un peu la confusion. Après une dizaine de kms, je ne vois plus Pierre et Bandicoot dans le rétro, je me dis qu'ils doivent être à l'arrière du petit peloton. Les villages défilent et je suis seul, puis bientôt rejoins par Bandicoot qui me dit que Pierre doit bien être 4 ou 5 kms derrière. Nous roulons maintenant à bonne allure pendant que le jour commence à décliner. Nous arrivons au C1 à Belley à 18H30. Après 30 min de pause, toujours pas de Pierre. Nous repartons. Après la longue montée en quittant Belley où le vent s'est un peu calmé, nous retrouvons le plateau et le vent de dos. Le soleil se couche et nous arrivons à Bourg-en-Bresse vers 21H pour manger dans une pizzeria. Une bonne heure de pause plus tard et les ventres pleins, nous repartons en direction du C2. Après une bonne partie de manivelles, nous arrivons à Cuiseaux ( C2 ), à 23H20, nous pointons dans un bar encore ouvert après avoir été renseignés par des autochtones qui nous encouragent. Nous repartons avec quelques VD que nous lâchons rapidement et prenons la direction de Pont de Vaux. Au km 225, je ne suis pas très bien, la digestion de la pizza est difficile. En me trompant de direction, je perds Bandicoot. Un peu plus loin, je préfère m'arrêter un moment ( 10 min ), je bois un coup, puis je repars. Ca va mais Bandicoot doit être loin devant maintenant. En arrivant à Pont de Vaux, dans le noir, je vois Bandicoot qui m'attend sous le panneau d'entrée du village où nous faisons la photo pointage, il est 01H10. Nous repartons pour pour le C4 situé 35 kms plus loin, le vent s'est vraiment bien calmé, d'ailleurs il nous gène pas du tout. Nous arrivons à Saint didier sur chalaronne à 02H30. On fait une pause de 30 mn et on retrouve un VD lyonnais. Nous pointons en retirant un billet à un distributeur, et faisons le plein d'eau. Nous arrivons dans les dombes, la route est une succession de toboggans, de mon côté ça va beaucoup mieux mais pour Bandicoot c'est l'inverse, la pizza ne semble pas passer. Nous arrivons maintenant à Meximieux, il est 5H20 environ. Je repère une boulangerie ouverte où des fêtards semblent sortir de boite, nous nous arrêtons. Je prends du soda et des pains au chocolat. En ressortant, je vois Bandicoot qui offre généreusement sa pizza à un habitant par dessus un portail, c'est pas marrant pour lui, mais la situation me fait bien rire. Fatigue, jeunes fêtards à 5m dans la boulangerie et Bandicoot qui repeint le portail......une fin de nuit qui marquera longtemps mon esprit.
Nous reprenons la route car Bandicoot grelote, il ne faut pas prendre froid. Je suis toujours devant, Bandicoot ne semble pas en mesure de prendre les relais et c'est bien normal. Ca semble aller un peu mieux plus loin sur la route, Bandicoot me dit qu'il veut un bon café. Nous arrivons au C5 à Bourgoin Jallieu à 7H30. Nous pointons dans un bar où nous prenons un semblant de petit déj. Un VD que nous avons repris peu avant nous dit qu'il a faim, il roule depuis longtemps seul, je lui donne les 2 pains au chocolat qu'il nous reste. Nous reprenons la route vers 8H00 et attaquons directement par les 2 dernières montées de ce BRM. Bandicoot monte tranquillement, et je pars devant. Je suis rejoins par un diagonaliste et je termine la dernière montée avec lui à 25 km/h. Ca fait mal aux jambes, mais ça passe, comme quoi quand on veut. S'en suit une descente où je lâche le diagonaliste, puis un bout de plat avec léger vent de dos où je roule à 40/45 km/h. Le panneau d'entrée dans Beaurepaire est en vue, j'arrive au camping et je fais pointer ma carte. Le diagonaliste arrive 3 min après moi, puis Bandicoot 10 min après. Pierre qui aura bien roulé également arrivera environ 2H après nous. BRM validé pour les 3 VC engagés sur ce Brevet.

BRM 400 : 414 kms, en 18H00 ( 14H37 roulé ), vent fort, T°c agréable à chaude.

Plus qu'une marche ( de 600 kms ) avant l'inscription au PBP 2011





Parcours cycliste 839725 - powered by Bikemap


mardi 3 mai 2011

TD 700.....mon vélo !

D'un an plus jeune que son grand frère le Speculoos " jaune " sur lequel j'aime toujours rouler de temps en temps, le TD 700 " rouge " est vraiment le vélo sur lequel j'aime le plus rouler. Comme disent les djeuns, il envoi grave !! .
Ce TD 700 est parfait, tant sur la géométrie, la position du siège. la position des mains qui tombent naturellement sur les manettes des dérailleurs. J'adore passer des heures en sa compagnie, notamment sur les différents BRM, mais aussi lors de ma diagonale l'an passé. Certes un peu lourd, car composé d'acier, sur terrain vallonné il est tout de même redoutable, régulièrement il nargue du carbone sur les routes du Rhône.
Il y a peu de temps, il vient de dépasser son grand frère au total kilométrique, en franchissant la barre des 7100 kms, et il pourrait bien approcher les 10000 avant la fin de l'année 2011.
Encore une fois, bravo et merci à toi Zinzin pour ce magnifique vélo que j'ai dessiné mais que tu as construit, il me donne beaucoup de plaisir sur les routes.

lundi 11 avril 2011

BRM 300 - Beaurepaire

Il est 4 heures du matin quand Bandicoot et moi nous élançons pour ce BRM 300 kms. Nous regrettons qu'il n'y ait pas de départ groupé, ni même de contrôle sur l'éclairage.

Nous partons tranquillement en direction de la Côte Saint André, le temps est doux et c'est super agréable de rouler, malgré la nuit trop courte que je viens de passer (seulement 2 heures de sommeil). Nous roulons avec un groupe et nous arrivons au 1er contrôle à Les Abrets, c'est en fait un contrôle organisé sur une petite table avant la ville. Cette 1ère partie est vallonnée mais pas difficile. Après avoir tourné vers l'ouest, nous roulons maintenant en direction de Bourgoin Jallieu que nous atteindrons rapidement, nous sommes toujours avec le groupe et commençons la montée tranquille pour atteindre St Jean de Bournay. De là, le parcours descend jusqu'à Vienne, le groupe roule pas mal, je suis calé derrière pour ne pas déranger, mais je suis obligé de freiner. Bandicoot est 400 m devant le groupe, il fait maintenant jour. Vraiment pas facile de rouler avec les VD, je double tout le monde et je rattrape Bandicoot, nous roulons à bonne allure et arrivons à Vienne. Nous pointons ce 2è contrôle dans un bar où nous prendrons le temps de prendre chocolat et croissant. Nous repartons confiant et restaurés, la route qui s'annonce durant les 90 prochains kms est le terrain de jeu des VC. Un petit vent de dos nous accompagne et les kms défilent. On passe Condrieu rapidement, j'hésite à prendre la piste cyclable mais pour l'avoir emprunté la semaine dernière, je sais qu'elle regorge de racines déformant le bitume. Serrières est en vue, je calcule qu'on devrait arriver rapidement au point le plus bas du parcours. La vitesse de croisière sur cette partie est vraiment haute, le compteur oscille entre 35 et 55 km/h. t c'est vraiment tout plat. Peu à peu Bandicoot devient plus petit dans mon rétro, nous approchons de La Voulte/Rhône et je sais qu'on se retrouvera là-bas. Je passe Valence rapidement, et j'arrive du côté de Andance, la vitesse est toujours aussi rapide. Sur le côté droit je vois que des travaux ont été effectué ou sont en cours.......ils sont en cours, il n'y a plus de bitume sur une largeur de 15 cm, je freine mais ça tape fort. Heureusement je ne casse rien, mais ma roue est un peu voilée mais rien de méchant. J'arrive à La Voulte/Rhône ( kms 210 - 11H20), je fais pointer et 10 minutes plus tard Bandicoot arrive. Il me raconte qu'il a aussi taper sa roue au même endroit que moi.
40 minutes de pause plus tard, nous reprenons la route, le vent sera dans le nez pour les 100 derniers kms. Nous roulons d'abord vers l'est en direction de Crest où nous devons pointer, je commence à bien connaître cet endroit et nous irons pointer comme d'habitude, à la station service. En repartant, je m'arrête un instant pour procéder à la vidange du pilote. Les niveaux étant maintenant bon, je repars et comble le retard me séparant de Bandicoot et du petit groupe. Rapidement, je prends un peu d'avance, les VC ont vraiment l'avantage vent de face. Je passe à Chabeuil seul, puis rapidement je remonte sur un groupe de VD, je vois qu'ils peinent, d'ailleurs ils se relayent au commandement du groupe pour affronter le vent. Je reste un moment derrière, mais je sais que je peux rouler plus vite alors je décide de quitter le groupe. Il n'y a vraiment pas photo, mon compteur passe de 25 à 30 km/h, les VD sont maintenant tout petit dans mon rétro et je les perds rapidement de vue. Je continue, et je remonte encore des VD, j'en vois 1 qui semble haïr ce mistral, je lui dis qu'un groupe est pas loin derrière. Pas de réponse mais je sais qu'il m'a entendu. Je remonte encore des VD, je suis sur que certains doivent songer à changer de machine quand ils voient avec quelle facilité nous les doublons. J'arrive maintenant à Montélier et dans un rond point, j'entends mon surnom. Je regarde sur la droite, c'est OTZI, je fais demi-tour pour le saluer. Après cette petite pause bien sympathique, j'arrive à Romans/Isère. Maintenant le parcours devient cassant, donc je fais le plein des gourdes et de sucre dans un bar. Je repars, et dans la petite montée en sortant de la ville, des VD arrivent derrière moi à un feu. Rapidement je reprends de l'avance et j'arrive dans la montée finale qui nous mènera à Hauterives. Je passe cette longue montée sans problème en montant à mon rythme, le groupe de VD me passe quasiment en haut de la bosse, je bascule dans la descente et je reviens sur le groupe de VD pour terminer ce BRM.

BRM 300 : 311 kms en 12H35 ( 11H05 roulé ), soleil et vent, T°c 10 à 26°C.




Parcours cycliste 838757 - powered by Bikemap


lundi 14 mars 2011

BRM 200 - Beaurepaire

C'est parti pour la série des BRM qualificatifs pour le PBP 2011.

1ère étape le BRM 200 :

Nous étions cinq VC sur ce BRM, Bandicoot sur Musashi, Carenca sur Agenda, Sabine sur Fujin SL1, Alex sur Performer HR et moi même sur TD700.

La pluie était annoncée et bien présente. Pluie fine au départ qui nous suivra jusqu'à Crest. Départ de Beaurepaire, ça roule pas mal, je suis avec Laurent et Bandicoot n'est pas loin derrière. On passe les 2 taupinières, puis c'est une belle descente depuis Hauterives vers Crest. 1 er pointage dans une station service. Là le temps se fâche, la pluie devient plus que mouillante, elle nous pénètre. Pas de difficultés entre Crest et Le Pouzin ( 2 è pointage ), on roulera relativement vite. Le TD700 me fait rouler entre 35 et 40 sans trop forcer. J'attends Laurent dont je vois le phare allumé dans mon rétro.
Nous pointons dans un bar au Pouzin, Bandicoot, Carenca et moi. Nous en profitons pour prendre un chocolat bien chaud avant de retrouver la piscine. Il pleut toujours autant. La suite de la route n'est pas très réjouissante, il faut remonter la RN86, nous sommes au KM 100 et j'ai toujours de bonnes jambes. Rapidement je suis devant, puis je retrouve Bandicoot, nous roulons un moment ensemble puis je prends la roue de 2 VD qui nous doublent. Le rythme monte un peu mais j'arrive à suivre jusqu'au Km 150. Les jambes commencent à tirer, le manque d'entrainement commence à se faire sentir. Pause pour récupérer et manger un peu. Je repars avec un groupe de 10 VD environ + Bandicoot en queue de peloton, nous roulons sagement et ça me va. Peu avant d'entamer la montée ultime vers Davézieux, nous passons sur des rails de chemin de fer où je me vautre bien plus vite que le temps d'y penser. Bandicoot s'arrête, nous redressons mon guidon, remettons en place mon levier de frein qui bloque serré les freins de ma roue arrière, on remet dans l'axe ma roue avant qui a un peu bougé. Après être repartis, la montée vers Davézieux commence, Bandicoot part devant, je monte tranquillement et je pointe dans un restaurant en laissant une marre d'eau devant l'accueil du restaurant. J'ai pas bien chaud, il reste environ 30 kms, je repars aussitôt. La descente sur Serrières est assez glissante, je ne prends pas de risques mais en bas de la descente je retrouve le groupe d'avant ma chute. S'en suit un long faux plat montant de 20 kms pour rejoindre Beaurepaire, je roule un moment avec le groupe, mais ça devient difficile, je suis distancé par le groupe mais ils restent en vue un long moment. Je termine à 16H en pointant à l'arrivée. Finalement pas mécontent.

BRM 200 : 207 kms en 8H45 ( dont 8H00 roulé ), pluie tout le parcours, T°c entre 7° et 11°.