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mercredi 20 octobre 2010

Objectif : Paris - Brest - Paris

Après 2 BRM de 300 et 400 kms en 2010, qui me permettront une pré-inscription plus rapide, il faudra dès mars 2011, commencer les BRM qualificatifs pour participer au 17e Paris-Brest-Paris.

Pour pouvoir s'inscrire, il faut valider 4 Brevets de Randonneurs Mondiaux ( BRM ), 200, 300, 400 et enfin 600 kms. Deux 600 au programme, pour palier à un éventuel abandon lors d'un brevet, un brevet d'une distance supérieure pouvant remplacer un brevet d'une inférieure.


Voilà mon programme :


- 13 mars : BRM 200 à Beaurepaire ( 13H30 maxi ) FAIT

- 10 avril : BRM 300 à Beaurepaire ( 20H maxi ) FAIT

- 07 mai : BRM 400 à Beaurepaire ( 27H maxi ) FAIT

- 21 mai : 24H INSA à Lyon ( pour accumuler des kms ) FAIT

- 04 juin : BRM 600 Gap ( 40H maxi ) FAIT

- 16 juillet : 24H plateau d'Albion J'annule





Le 17e Paris-Brest-Paris aura lieu du 21 au 25 Août 2011.

lundi 30 août 2010

Semaine à Buis les Baronnies

Comme l'an passé, je suis allé en drôme provençale pour le rassemblement de vélo couché. Cette semaine se déroule à Buis-les-Baronnies, c'est à dire au pied du Mont Ventoux, côté nord. Tout d'abord, la semaine commence par une course de 24H sur le plateau d'Albion, dans un camp militaire de la Légion Etrangère. Puis, tous les jours de la semaine, une sortie plus ou moins longue était organisée.

La course de 24H ( 580 kms ):

Comme ce n'est pas mes 1er 24H en vélo couché, je n'ai pas du tout la pression, j'arrive sur le plateau d'Albion détendu, malgré la nuit trop courte. Le parcours fait 5 kms 350. avec une bosse courte mais un passage à 8%. Il y a beaucoup plus de participants que l'an passé, ça va être un vrai bon moment, surtout qu'il y a quelques pointures bien connues. Le départ est donné à 11H15, il fait déjà chaud, et comme à mon habitude, je pars tranquille et en fond de grille, j'aime bien doubler, plutôt que de me faire doubler en début de course. Le chronométrage cette année est au top, manque plus qu'un panneau avec l'affichage des positions en direct. En fin d'A.M, je suis toujours aussi bien, et vers 20H, j'apprends que je suis 3è sur une trentaine de participants en solo. Il a vraiment fait chaud et l'arrivée de la nuit va faire du bien. J'ai eu de grosses douleurs aux pieds à cause de la chaleur, ce qui me faisait arrêter pour les masser. Nous assistons au couché du soleil, juste derrière le Mt Ventoux, un moment à ne pas manquer. Puis les phares s'allument. De loin, on voit ces petites lumières rouges bouger dans le noir, ça semble irréel, nous n'avions pas connu ça l'an passé, beaucoup moins de participants et encore moins à rouler la nuit. Je me suis fixé comme objectif de faire au moins 500 kms, but que je parviens à atteindre vers 7H du matin, maintenant le reste c'est du bonus. Durant un arrêt, je vais voir les résultats, je suis toujours 3è mais avec seulement 2 tours d'avance sur le 4è. J'abrège mon arrêt et je repars. Avec le jour qui est maintenant bien levé, la vitesse augmente un peu, vers 10H30, je sais que j'ai 6 tours d'avance sur le 4è ( soit environ 31 kms ), je calcule que je ne peux plus être rejoins, je termine ces 24H en roue libre pour finir à la 3è place ( avec environ 580 kms ) , derrière Aurélien B.( 1er ), ( juste un champion du monde ) et Hervé L. ( 2è ), ( juste un double vainqueur de PBP en environ 44H pour 1200 kms ). Après l'arrivée, je ne suis pas très bien, j'ai la tête qui tourne, je me couche à l'ombre et m'endors, ce qui me fera louper la cérémonie du podium.

Sorties de la semaine :

Lundi 23 Août ( 44,6 kms ) : Journée de récupération avec une petite sortie en groupe vers Vaison la Romaine, pour récupérer des 24H. Le rythme est vraiment tranquille, et c'est parfait pour récupérer. On mangera finalement à Vaison, avant de repartir pour une baignade dans l'Ouvèze, puis rejoindre le camping de Buis les Baronnies.





Mardi 24 Août ( 81,8 kms ) : Le rythme s'accélère. Nous partons en direction de Montbrun les Bains où les 2 groupes se rejoindront pour manger le midi. Je fais le grand tour avec le groupe 1. La route monte tranquillement en direction de Ste Euphémie/O, puis nous passons le col de Mévouillon avant d'arriver à Séderon. De là, la route s'élève, nous sommes dans le col de Macuègne, Marcel semble vouloir monter rapidement, je tente de suivre mais impossible, j'arrive en haut du col en ayant finalement géré la montée. La descente sur Montbrun les bains est magnifique, bien roulante, les paysages sont splendides. Après un bon pic-nic, nous repartons vers le col des Aires, puis le col de Fontaube, avant de descendre vers Buis.

Mercredi 25 Août ( 94,5 kms ) : Cette 3è journée s'annonce plus difficile. Nous empruntons le même départ que la veille, jusqu'à Ste Euphémie/O, puis à St Auban/O, nous bifurquons en direction du col de Perty ( 1302 m ), c'est pas très difficile, mais il fait déjà assez chaud. Heureusement, plus nous montons, plus il fait frais. La vue depuis le sommet du col de Perty est somptueuse. Le Ventoux se dessine au loin. Nous descendons ce col pour rejoindre Laborel où nous mangerons. La reprise sera pas facile. Après avoir mis la tête sous l'eau froide de la fontaine du village, on attaque le col St Jean ( 1158 m ), col pas trop difficile, mais en plein soleil, il est 14H environ et ça cogne vraiment dur. En haut, on attend pour reformer le groupe avant la descente. Dans la vallée, c'est vent de face, je suis derrière avec Gérald. Nous avons attendu Sylvain, mais avec son trike électrique, nous n'avons pas pu suivre. On passe le col de Mévouillon, avant de retrouver la route empruntée le matin à St Auban/O. Petite descente tranquille pour retourner sur Buis.

Jeudi 26 Août ( 138,8 kms ) : Ce sera la grosse journée de la semaine pour moi. On commence à froid par le col de Fontaube ( 635m ). Devant, un petit groupe s'est formé et ça monte assez vite, je me prends au jeu et on perd des éléments au fur et à mesure de la montée. pour n'être plus que 2. Finalement j'arrive dans la roue d'Henri je crois, en VD. Puis le col des Aires. Nous réparons ma chaine avec une attache rapide, avant de rejoindre Montbrun les bains. De là, nous prenons le col de Férassières, pas très long mais avec de bonnes pentes. Nous rejoignons St Christol puis Sault où nous retrouvons quelques vélos couchés. Nous mangeons en terrasse avec plein de cyclistes. Sault étant le départ pour l'une des 3 montées possibles du Mt Ventoux. Durant le repas, nous sommes 5 à modifier le parcours initial....et si on finissait par le Ventoux ( 1912 m ) ?. La montée par Sault n'est pas difficile jusqu'au Chalet Reynard. Le problème c'est que ma roue est voilée. Je regarde ça de plus près et je vois un rayon que se promène, mais pas cassé. C'est en fait mon moyeu qui est cassé, là je suis mal car la descente par Malaucène est rapide, je devrais être prudent....au revoir mon record de vitesse. Nous arrivons tous en haut du Ventoux, après une petite restauration liquide et sucrée, nous entamons la descente vers Malaucène. Je suis grimpé sur les freins pour ne pas prendre trop de vitesse avec ma roue en vrac. Malgré tout, je suis obligé de relâcher de temps en temps pour refroidir la jante. Je prends 75 km/H avec une roue qui danse, autant dire que j'étais pas rassuré. A Malaucène, nous prenons une petite route, je suis devant car je dois repartir à Lyon et il se fait déjà tard. Après quelques kms en supplément, je retrouve Mollans/O, puis Buis les Baronnies. La semaine est terminée pour moi, il faut rentrer.



VIDEO 1



VIDEO 2

mardi 8 juin 2010

Diagonale Strasbourg/Perpignan

Jour 1 : Strasbourg/Maîche ( 205 kms )

J'arrive à l'hôtel de police à 8h40 après une bonne nuit à l'hôtel. Je fais tamponner mon carnet de route et je retrouve Micke. Il est l'heure de partir. Nous sortons de Strasbourg, puis rejoignons Plobsheim où je dois poster ma carte postale. Ensuite nous reprenons la route, ça avance bien avec ce vent de dos, nous roulons souvent à 35 km/h. Nous empruntons la piste cyclable qui longe le canal, plus de voitures, que du bonheur. Micke m'accompagne environ 40 kms et nos chemins se séparent, je dois continuer ma route. Les kms défilent, c'est une bonne 1ère journée, vent de dos et soleil. Vers le Km 120, du côté de Reiningue, j'ai la surprise de rencontrer Antoine en haut d'une petite bosse. Cette tête ne m'est pas inconnue, en effet, nous nous étions rencontrés au rassemblement de Sault l'été dernier. Antoine connaît bien la région, et nous prenons de nouveau une piste cyclable, " L'EuroVélo6 ". Cette voie cyclable, quand elle sera terminée, permettra de relier la mer noire depuis Nantes, beau voyage à faire. Je suis comblé, durant 70 kms, c'est le calme absolu, d'un côté les champs que les agriculteurs moissonnent, de l'autre le canal sur lequel circulent petits bateaux et péniches, au centre la piste cyclable empruntée par les randonneurs. Au niveau d'Audincourt, nous quittons ce petit paradis, Antoine m'accompagne encore quelques kms puis je continue seul. A St Hyppolite, je bois un coup en terrasse car une grosse montée m'attend avant l'arrivée à Maîche. La montée n'est pas facile avec mon chargement, mais j'arrive à Maîche relativement frais de cette étape. Je trouve mon hôtel, la dame m'accueille en me disant : " vous faites la diagonale ? " - " oui, c'est bien ça " - " vous inquiétez pas, on a l'habitude, on va vous faire des pâtes ". Décidément, tout le monde est sympa par là.






Micke













Le long du canal













Antoine







Jour 2 : Maîche/Lyon ( 283 kms )

J'ai pas beaucoup dormi durant la nuit, j'ai eu beaucoup de mal à m'endormir. Il est 5h, je donne mes premiers tours de roues. Une petite montée pour sortir de Maîche, puis on descend sur Morteau, puis Pontarlier. J'ai vraiment très froid dans cette descente du plateau, je suis à 800m et il y a de grosses nappes de brumes. Je regarde les gouttes tomber de mon rétroviseur. A la sortie de Pontarlier, je trouve une boulangerie pour recharger les batteries, devant la boulangerie, j'entends la boulangère dire aux quelques clients matinaux : " il est vraiment bizarre son vélo ". J'arrive maintenant à Champagnole au km 102, c'est le marché, que je traverse, puis je demande ma route pour rejoindre Pont de Navoy. Après quelques kms à chercher, je suis sur la bonne route. Je ne tarde pas à rencontrer un cycliste avec qui je roule un peu, nous parlons un peu du vélo couché et de ma diagonale. Sur le plat, il décroche, je lui fais un signe de la main et je m'éloigne. Lons le Saunier est en vue, ça circule pas mal, je fais attention aux voitures et camions tout en cherchant ma route, ça y est je trouve et fini par sortir de Lons sans faire de supplément. 5 kms, plus loin, je consulte mon road book. Que vois-je : " Lons le Saunier - C3 ". J'ai oublié de faire pointer mon carnet de route. Demi tour. 10 kms plus tard, me revoilà donc au même niveau que tout à l'heure, soulagé de m'être aperçu de mon étourderie assez tôt. La chaleur est de plus en plus présente, il doit bien faire 30°c, et dans les montées, c'est vraiment la fournaise. Je passe Cuiseaux, puis Bourg en Bresse. Peu après Bourg, je dois m'arrêter, j'ai un coup de chaud, je trouve un petit chemin avec un tapis d'herbe bien fraiche à l'ombre, je m'allonge 10 min, ça va mieux, le moteur était en surchauffe. J'arrive au kms 267 à Neuville/Saône, les amis lyonnais m'attendent pour finir l'étape. Plus que 20 kms, à un rythme plus cool, je suis à la moitié de ma diagonale.

Jour 3 : Lyon/Lattes ( 318 kms )

Mon coup de chaud de la veille a laissé des traces, je me suis pas senti bien hier soir, mais ce matin je repars avec 1 heure de retard sur mes prévisions. Pierre m'accompagne pour ce début de 3è étape ( ça aura un gros impact sur ma diagonale ! ). Je me sens plutôt bien, quand au km 13, à 150m de mon boulot, la chambre à air de ma roue arrière explose, je manque de tomber, je me récupère de justesse en me retournant un peu le pouce de la main droite. Je relève le vélo. Pas de panique, on change la chambre et ça repart. 5 kms plus loin, de nouveau à plat. Démontage, une rustine, on regonfle. Je resserre la roue sur le cadre et paf, l'axe de serrage rapide pète....là je suis à pieds. Pierre me dit alors qu'il retourne chez lui, pour voir s'il a ce qu'il me faut. Il trouve et me prévient par SMS, le moral revient. Quand il arrive, on remonte, tout semble Ok. Je repars, Pierre me suit en voiture pour voir si les galères sont terminées, il semble que oui. A St Romain en Gal, je quitte Pierre qui rentre sur Lyon. ( Merci Pierre tu viens de me sauver ma diagonale ), je n'étais pas démoralisé, j'avais seulement peur que cette diagonale s'arrête sur un problème mécanique. Maintenant tout va bien, je sais que j'ai un vent de face assez fort pour au moins 220 kms, un orage programmé en fin d'A.M, que c'est l'étape la plus longue et que j'ai juste 3H de retard sur mon programme. Dans ce cas précis, je viens même à penser que j'aurai du mal à rejoindre Lattes, c'est pas grave, je vais le plus loin possible et au pire je trouverai bien une grange avec un peu de paille pour faire une sieste. Vers 14H, je suis au km 155, en traversant un village, je vois des gens manger un pizza, j'appuie fort sur les freins : " c'est ça qui me faut ". Je prends une grosse salade en entrée, puis une grosse pizza, me voilà regonflé pour finir l'étape. A Bourg St Andéol, je fais une photo contrôle ( tout est fermé, c'est dimanche ). Je vois que le temps est pas joli, mais ça ne semble pas catastrophique. Je viens d'avoir ma compagne qui me dit que l'orage est plutôt violent sur Lyon. Je n'aurai qu'une pluie durant une quinzaine de kms, l'orage vient de passer ( merci la pizza ! ). J'arrive à Bagnols/Céze et quelques montées m'attendent, la dernière est longue mais je la monte plutôt pas mal. Il commence à être tard, mais je vais arriver à Lattes. Je passe Bernis, Lunel et j'arrive à mon hôtel au couché du soleil.

Jour 4 : Lattes/Perpignan ( 183 kms )

Content d'avoir bien dormi à Lattes et après une bonne douche, j'ai passé une très bonne nuit. Il est 5H30 quand je reprend la route, le jour se lève. La bonne nouvelle c'est que j'ai le vent de face, je l'aurai pendant environ 100 kms, jusqu'à Narbonne. A Sète, je déjeune après avoir acheté quelques gourmandises dans une boulangerie. 20 min de pause et je repars, maintenant il ne faut pas trainer, si je veux arriver dans les temps. Je passe Béziers puis Narbonne où la circulation est vraiment dense, mais ils vont où tous ces gens, ah ben oui, au travail. Une jeunette qui semble ravie d'aller bosser me klaxonne durant près d'1 min tout en restant derrière, ( les pistes cyclables alsaciennes me manquent ) alors que je roule sur la bande blanche juste à côté de l'herbe. Elle met son cerveau en route et a du se dire : " si je faisais comme les autres, si je double, ça doit passer ? non ? ". Elle passe, klaxonnant, je lui fait contempler toute la longueur de mon majeur bronzé. Le vent n'est plus défavorable et Sigean est bientôt en vue. Tout à coup,, au km 135, je vois un vélo couché arriver à contre sens, mais seul, c'est Serge qui vient à ma rencontre, Mireille attend juste quelques centaines de mètres plus loin. Là c'est le bonheur total, je sais que la fin de la diagonale arrive et puis je ne vais plus rouler seul durant cette diagonale. Il reste seulement 50 kms à faire. Je poste ma carte postale d'arrivée à Fitou, puis nous continuons jusqu'à Perpignan où nous arrivons à l'hôtel de police. Après le pointage, nous rejoignons la gare pour manger une bonne salade, puis Serge essaiera le TD700 ( encore chargé ) sur la voie des taxis de la gare. A 15H30, je monte dans le train, la diagonale est terminée.


Vidéo jours 1 et 2 :




Vidéo jours 3 et 4 :

dimanche 16 mai 2010

BRM 400 Bourg en Bresse

Samedi 15 Mai, je vais à Bourg en Bresse pour le BRM de 400 kms. Nous sommes une soixantaine au départ, l'ambiance est sympathique. Nous partons en direction de Neuville les Dames, la file s'allonge et ça roule déjà pas mal. Je suis dans le 2è groupe avec Doumé Jarru et Nounours. A Neuville les dames, on retrouve Zinzin, qui va nous accompagner une bonne vingtaine de Kms, sympa de voir rouler les TD 700 réalisés par Dominique. A Thoissey, Dominique doit rentrer, nous continuons en direction de Villié Morgon, point de contrôle n°1. Je ne m'attarde pas, j'ai décidé de rouler à mon allure sans trop forcer. En montant le col du fût d'Avenas, je reprends 2 VD, puis un 3è dans la descente qui suit. Je suis maintenant seul pour 95 kms, et la nuit commence à tomber. A Cluny ( C2 ), je rejoins le 1er groupe, mais ils roulent trop vite pour moi dans ce relief bien bosselé. Du côté de Donzy le National, 2 VD me rejoignent en haut d'une bosse, on roulera ensemble un moment, mais là aussi, trop vite pour moi dans les bosses, je laisse filer et roule à mon allure. J'arrive à 22H au C3, Perrecy les Forges, je poste ma carte postale, je vois les 2 gars avec qui j'ai roulé peu de temps avant, ils s'arrêtent pour manger. Je décide de continuer, je mangerai en roulant mes sandwichs. En sortant du village, je vois le 1er groupe qui reprend la route, c'est plutôt une bonne nouvelle, je sais que le relief sera moins difficile et je vais pouvoir m'accrocher pour rouler avec eux. On remonte maintenant vers Autun, puis nous arrivons à Arnay le duc ( C4 ), pour le moment ça va mais un des 6 VD du groupe me dit qu'après Bligny sur Ouche, on va avoir droit à une longue montée assez difficile....effectivement. Je passe la moitié de la bosse avec eux, puis je suis distancé, je ne vois plus leurs points rouges. Derrière, c'est la descente vers Beaune, si j'allume un peu, je peux les rejoindre. Avec mon phare, je vois très bien la route et je peux rouler vite sans prendre de risques, je vois de nouveau les phares rouges. Avant la fin de la descente, je reprends le groupe, super, car finir seul m'aurait peiné. Dans Beaune, on cherche de l'eau qu'on ne trouvera pas ( milieu de nuit ), puis la route qu'on aura du mal à trouver ( supplément de 8 kms ). Enfin ça y est, nous sommes sur la D20, puis arrivons à St Jean de Losne à 4H30. Nous postons nos cartes, petite pause de 10 min et ça repart. Faire des pauses courtes et rouler au train, c'est vraiment l'idéal pour maximiser ce genre d'épreuve, je reste quasi tout le temps derrière le groupe pour ne pas gêner, et puis il faut le dire, je profite de l'aspiration et détail qui vaut son pesant d'or, il y fait plus chaud ( c'est relatif, mais quand même, je suis bien derrière ). Nous commençons maintenant à redescendre vers Bourg en Bresse. On passe d'abord Seurre, mais arrivons au C6 ( St germain du bois ) à 6H00. Le petit déj nous attend, un bon thé à la menthe et 2 croissants, quel luxe. Il nous reste maintenant 70 kms sur une route toboggans, des longues lignes droites de descentes suivies de montées. Ca roule bien, même si les VD appuient pas mal dans les bosses, je décroche souvent de qq mètres, mais je sais que je vais revenir vite. Les rues de Bourg en Bresse sont en vue et nous arrivons au terme de ce BRM à 9H40. Une petite bière ( panaché pour moi ) entre nous pour terminer cette belle aventure.

409 kms en 17H40 ( 15H46 roulé ), 3400m D+.





Zinzin nous accompagnera une vingtaine de Kms, avec le sourire.







Ca grimpe et faut aller tout en haut ( Col du Fût d'Avenas )









Groupe de 6 VD avec qui j'ai passé presque 12H00.





lundi 10 mai 2010

BRM 400 Beaurepaire

Samedi 08 Mai, direction Beaurepaire pour le BRM de 400 kms. Le temps est maussade ça risque de l'être tout le brevet. Les premières gouttes tombent sur la ligne de départ. Franck a un problème, ses freins touchent la jante. Je continue, c'est rien, il va me rattraper. Je remonte le groupe ( 38 au départ ), et je suis maintenant avec les 1ers. Toujours pas de Franck !. Avec le vent dans le dos, ça roule pas mal et un petit groupe se détache, je suis dedans. Au km 30, la 1ère grosse pluie, en haute d'une côte, je m'arrête pour mettre un coupe vent. On roule toujours aussi bien, j'ai une bonne forme. On orrive au contrôle 1 à Belley, on pointe dans un bar, et le groupe se disperse, certains repartent aussitôt, d'autres vont boire un coup, dont moi. En repartant de Belley, je vois Franck qui arrive. Je poursuis avec 2 gars du premier groupe, mais ils s'arrêtent après 500m. Je continue seul, et la pluie devient très intense. Je rattrape un VD, le lâche, puis dans la longue montée suivante, il me redouble. Dans le haut, il est arrêté au bord de la route, il s'équipe contre la pluie. Je roule seul et il commence à faire plus sombre. Carenca, me signale par SMS qu'il a réussi son brevet, le 400 de Dijon, je suis content pour lui, et ça m'encourage. J'arrive à Ambérieu, il fait maintenant nuit et je suis complètement trempé, même si la pluie est moins intense. En arrivant à Bourg en Bresse au kms 165, le plaisir n'est plus là, je m'arrête près d'une pizzéria, et je décide d'abandonner. L'envie n'est plus là, avec un coup de pieds au cul je repartirai bien, mais à quoi bon ?!!. Je repars en direction de Lyon, par Chalamont, Montluel puis Miribel où je prends la piste cyclable pour rejoindre Lyon. Il est 1H00 du matin, je prends ma douche et dodo. ( 234 kms en 8H09 roulé, temps total 9H15 ).




















lundi 12 avril 2010

BRM 300 Grenoble

Le départ est donné à 4H00 pour une soixantaine de courageux au départ de ce BRM. Le temps annoncé est beau, mais le vent sera bien présent. Nous sommes 5 en VC, Pierre, Alain, Alex, Laurent et moi. On commence cette journée par rejoindre Vif par une route plane, ensuite la montée du Col de Fau commence et se passera tranquillement, avec le jour qui se lève, on entame le col de la Croix Haute, je laisse partir Laurent qui grimpe toujours aussi bien. Au sommet, un contrôle secret nous attend avec un ravito bien venu, il fait 2°c. Nous repartons et à Aspres sur Buëch, un ravito au chaud nous permet de reconstituer l'équipe. Maintenant, c'est au tour du col de Cabre, je le passe mieux mais Laurent est toujours devant. On reconstitue l'équipe en haut avant d'entamer la descente vers Die. Alain est ravi et son trike dévale la pente. A Die, c'est l'heure de manger, nous trouvons une crêperie qui nous redonnera l'énergie pour la fin du brevet. Depuis la fin du col de Cabre, le vent est défavorable, la progression devient pénible, à Crest le vent est maintenant de face, la route n'est pas plane, le compteur en prend un bon coup. Je suis seul maintenant, car le temps tourne et je dois rentrer sur Lyon le soir même. Mon moral n'est pas entamé pour autant, je récupère des VD au fur et à mesure de ma progression. J'arrive à Saint Nazaire en Royan, dernier contrôle avant le final. Je repart avec 2 VD, mais peu après la sortie de la ville, je les laisse derrière moi. Soudain je vois un VC en sens inverse, c'est Gérald ( Durbin ), qui fait sa promenade dominicale, sympa cette rencontre, le moral est encore meilleure.
Je suis maintenant à St Gervais et je prends la piste cyclable qui longe l'Isère, je double encore un VD et j'arrive au pont d'Oxford ( je crois que c'est son nom ! ), je quitte la piste cyclable pour rejoindre l'arrivée. Je suis perdu, je vadrouille 20/25 min autour de la gare, sans retrouver l'adresse. Par hasard, je tombe sur JPBattu, ça y est, je suis arrivé.





JPBattu mitraille au contrôle secret.








Sommet du col de Cabre ( 1180m )








Alain arrive en Trike au Col de Cabre








Alex sur son Bacchetta vent de face.








Alex et Laurent au Claps, superbe endroit, à voir ( en vélo ! )








Die, crêperie où nous mangeons pour reprendre des forces.







Petit village au pied du Vercors peu avant St Gervais.





Vidéo :


vendredi 9 avril 2010

Diagonale Strasbourg-Perpignan

Ce sera du 4 au 7 juin que je vais tenter de faire une diagonale de france. Relier deux sommets non consécutifs de l'hexagone, avec une distance minimum ( 940 kms ) à respecter et un temps maximum autorisé ( 78H ) pour celle choisie. Cette randonnée sera découpée en 4 étapes.















Etape 1: Strasbourg/Maîche

Carte et profil 210 kms; 1680m D+; 1040m D-
Etape 2 : Maîche/Lyon
Carte et profil 267 kms; 2242m D+; 2849 D-
Etape 3 : Lyon/Lattes
carte et profil 309 kms; 1772m D+; 1938 D-
Etape 4 : Lattes/Perpignan
carte et profil 172 kms; 1350m D+; 1322 D-


A suivre.........

mardi 30 mars 2010

Evolution du TD 700

Après 1000 kms sur le TD, c'est l'heure de faire un 1er bilan et une modification.

Le bilan est plutôt positif, le vélo se comporte parfaitement bien en descente et sur le plat, pas encore essayé en montagne mais ça ne va pas tarder. Sur le plat et sans vent, je peux rouler à 36/37 km/h sans problèmes, en descente c'est une merveille, le fait d'être en 2x700 fait que les irrégularités de la route sont estompées, en comparaison avec une roue AV en 20".
Ma position sur le vélo est idéale pour les longs parcours, mais je pense à l'avenir essayer un autre modèle de mousse pour le siège pour être vraiment comme dans un canapé. Malheureusement, tout n'est pas parfait sur ce vélo. La différence de hauteur entre assise/pédalier est trop faible ( 7 cm ), mais après un temps d'adaptation ça ne me gène plus. Pour les auto-constructeurs, je pense qu'il faut au minimum 10 cm, mais je pense que l'idéal se situe entre 12 et 16 cm ( ce n'est que mon avis ! ). Le gros point noir, qui va faire l'objet d'une modification prochainement, c'est la potence qui supporte le cintre. Je n'avais trouvé qu'une potence de 110 mm, pensant que ça passerait pour les tibias. Effectivement ça passe, mais tout juste, et dans certains virages ( en pédalant ), ou lorsque je passe sur une bosse et que le tibia est proche du cintre, ça tape. Du coup, je viens instinctivement modifier ma position sur le siège pour ne pas taper le cintre. Ma position n'est pas idéale, et j'ai donc un problème de longueur de jambes. Lors de ma dernière longue sortie, j'ai eu mal au genou droit ( sur la rotule ), mal qui avait disparu le lendemain matin.
Je vais changer de potence, en mettant une plus longue ( 130 mm ), en ayant l'assurance de ne plus taper le cintre avec les tibias, je vais d'une part supprimer les croûtes constantes sur ces derniers, mais surtout retrouver une position de pédalage idéale. Donc supprimer les maux et pouvoir appuyer sur les pédales comme bon me semble.

Pour la petite histoire, je n 'ai plus que des VC traction et ça c'est une bonne nouvelle. Je cherche des sous pour un traction carbone, si vous en avez en trop, pensez à moi.